Un air lourd, une buée persistante sur les vitres, des odeurs d’humidité… Ces signaux ne trompent pas : votre piscine intérieure réclame un meilleur équilibre hygrométrique. Et si ce confort est parfois mis à mal, c’est souvent parce que le déshumidificateur tourne… sans tenir compte des saisons. Or, un bon ajustement saisonnier permet d’éviter bien des désagréments – et des dépenses.
Comprendre les variations d’humidité selon les saisons
Au fil de l’année, l’humidité ambiante fluctue, tout comme la température extérieure. Ce qui fonctionne en janvier peut devenir inefficace – voire contre-productif – en juillet. Un réglage unique et figé ne suffit donc pas. Et pour aller plus loin, il vaut mieux dès le départ choisir le bon déshumidificateur pour votre piscine, capable d’accompagner ces variations sans surconsommer.
L’hiver, l’air extérieur est plus froid et sec. En entrant dans un espace chauffé et humide comme une piscine, il provoque une condensation importante sur les parois vitrées ou non isolées. À l’inverse, l’été, l’humidité naturelle de l’air est plus élevée, et si le local est mal ventilé, elle s’accumule très vite. Ce déséquilibre impacte la qualité de l’air intérieur, mais aussi la pérennité du bâti. Selon les données du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), le taux d’humidité optimal dans une piscine intérieure se situe entre 60 et 70 %. En dessous, l’air devient trop sec et inconfortable. Au-dessus, la vapeur d’eau sature et dégrade les surfaces.
Adapter les réglages du déshumidificateur en hiver et en été
Chaque saison mérite un paramétrage dédié. En hiver, il est conseillé d’augmenter la puissance ou la fréquence de déshumidification, car la différence de température entre l’air et l’eau accentue la condensation. En été, l’aération naturelle peut parfois suffire à stabiliser l’humidité, surtout si la fréquentation de la piscine est moins intense. Un technicien spécialisé à Annecy nous confiait récemment : « La majorité des dysfonctionnements que je constate viennent d’un mauvais paramétrage. Beaucoup de clients laissent leur appareil sur un mode fixe, sans l’adapter à la saison. » Une erreur fréquente, évitable avec un peu de vigilance.
Réduire les coûts énergétiques grâce à une gestion saisonnière
Un équipement mal réglé tourne plus souvent, sans réelle efficacité. Résultat : surconsommation, usure prématurée, et inconfort thermique. À l’inverse, un réglage fin, adapté au climat du moment, permet :
- de réduire la facture énergétique,
- d’augmenter la durée de vie de l’équipement,
- de maintenir un air sain pour les usagers.
Une telle régulation précise, préserve aussi l’harmonie thermique de l’espace piscine. En limitant les fluctuations brutales de température et d’humidité, elle favorise une atmosphère constante, agréable pour les baigneurs, et plus sûre pour les matériaux. C’est un choix technique qui rejaillit directement sur le confort au quotidien et la performance globale du bâtiment.
Identifier les signes d’un mauvais réglage en fonction du climat
Plusieurs signes doivent vous alerter : buée persistante, parois moites, odeur de moisi, ou encore peinture qui cloque. Ces symptômes traduisent un déséquilibre entre taux d’humidité et température intérieure. Il est alors urgent de revoir les réglages, voire de faire appel à un professionnel.










